A quelques milles de la Côte de Granit Rose, entre Perros-Guirec et Trégastel, un archipel sauvage de 40 hectares est le royaume incontesté des oiseaux marins. Imaginez des milliers de fous de bassan, des centaines de macareux moines, petits pingouins, guillemots de troil, fulmars boréaux, cormorans huppés, goélands marins, bruns et argentés… nichant dans les creux des rochers.
L’archipel des Sept-Îles abrite 27 espèces d’oiseaux nicheurs parmi lesquelles nous observons 15 espèces d’oiseaux marins, soit plus de 24 000 couples. L’Ile Rouzic accueille l’unique colonie française de Fous de Bassan (plus de 21 000 couples).
Un groupe d’une trentaine de phoques gris vit en permanence sur cette réserve naturelle.
Excepté sur l’Île aux Moines, le débarquement est interdit. La seule façon d’approcher ces oiseaux est d’emprunter les vedettes à passagersqui proposent des excursions autour de l’archipel.
Contrairement à ce que laisserait penser le nom français, l’archipel ne compte pas sept îles, mais cinq îles principales, et une multitude de rochers. Le nom français vient d’une mauvaise copie du nom breton (sous une ancienne graphie Sentiles), francisé en « Sept Iles » par l’administration française. Les guides touristiques s’efforcent néanmoins de trouver sept îles, et donnent le nom d’île à deux groupes d’écueils pour arriver au compte.
– Enez Bonno (Île Bono) est la plus grande
– Enez Plat (Île Plate)
– Enez ar Breur ou Jentilez (Île aux Moines) est la seule où le public peut débarquer. On y trouve un phare et les vestiges d’un fort créé par Jean-Siméon Garangeau, disciple de Vauban, sous le règne de Louis XV (48°52′43″N 3°29′28″O ).
– Melbann (Malban)
– Riouzig (Rouzic), est le principal site occupé par les oiseaux
On ajoute à celles-ci, pour arriver au chiffre de 7 :
– ar Zerr (Le Cerf)
– Kostann (Les Costans)